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Que chacun apporte de quoi survivre.
21 septembre 2009

Contre-indications

Ne pas être l'eau dans laquelle infuse le sachet de la bêtise.

buh


Longtemps, je me suis idéalisée le réussir. Je me suis souvent persuadée que j'étais programmée pour les études, la recherche. Curiosité d'un coin de rue, fouiller dans les livres d'histoire, savoir comment c'est fait. Causes/conséquences, hymne à la joie chanté trop souvent pour questionner une chaise ou un câlin de son chat. A quoi ça sert, finalement ? Se sentir moins bête, moins inutile ? Quelle est la cause de la question des causes ? Avoir de la curiosité, sortir de cette ignorance naturelle ou vulgaire pour tendre vers un semblant de sagesse... Rester modeste devant nos trouvailles de bas étage, écouter la pluie en tendre compagnie sans se poser de questions, difficile. Oublier qu'on peut penser, oublier la question ? Non. Impossible. "Mais dors, maintenant !" crie maman. Quelle drôlesse. "Pose ta clope, maintenant !" lui -répondrai-je. Une drogue, la question, non une réussite.

Encore préoccupée par l'art de l'impatience, je me demande où est la sortie. Dormir me fait peur, parfois ; cette attirance sournoise que l'on a pour les mauvaises choses... J'aime le mal ... Ou plutôt, ce qui en résulte : j'aime mon insomnie parce qu'il en résulte une réflexion, même si parfois elle m'épuise.
Je me demande où s'arrêtera cette obsession - découvrir.

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