Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Que chacun apporte de quoi survivre.
13 novembre 2009

"And so I drew a new face and laughed"

 

Enfermée dans l'abîme de la faiblesse, je rejette la méchanceté. Certains penseront que c'est par impuissance, mais je crois qu'ils sont dans l'erreur. Ma syncope, c'est de ne pouvoir en vouloir à personne. Il faudrait tuer, scinder son âme en deux, pour que naisse en moi quelque rancœur, et encore, tentative bien vaine ...
Non, si je fuis tant la méchanceté, c'est parce que j'y trouve une forme profonde d'irrespect. Pourtant il faut savoir pardonner l'irrespect ; c'est une erreur de jugement, c'est une erreur de fait. Rester là-dessus ne serait que bien plus grande bévue. Cela ne ferait qu'enraciner le problème sous une couche de silences.

La violence est un échec.

Chacun compte. On ne m'a rien dit sur la vie. Je suis une sale gosse qui ne sait que se plaindre, aveuglée par ces soucis qui ne valent pas la misère du monde. Parce que je m'enferme, je me noie dans cette impuissance de l'agir. Peur des conséquences, trop d'attachement, trop d'importance pour les choses telles qu'elles sont, angoisse des conséquences funestes. Mais désir de nouveauté. Paradoxe, c'est clair.


Ne pas oser est un astigmatisme.


Je reste persuadée que combat et affrontement sont essentiels ; il faut savoir maintenir la différence pour qu'il y ait de la nouveauté, de l'entrain, de l'étonnement, de l'envie de vivre, du neuf. Mais comment concevoir l'affrontement sans la violence ? Il faudrait qu'il s'agisse de cette violence inerte, sans méchanceté, sans sadisme.

Je ne sais pas faire la distinction entre la violence apparente et celle qui dissimule de la férocité. Je crois que c'est une autre dimension de ma faiblesse. Quelle ineptie.


 

Publicité
Publicité
Commentaires
Que chacun apporte de quoi survivre.
Publicité
Que chacun apporte de quoi survivre.
Archives
Publicité