Vertige du possible.

Ces angoisses, ces peurs intérieures, qui nous encombrent. Elles sont là, omniprésentes. Victimes de nos désarrois. Victimes, car elles subissent les attaques du réel avant de se retourner contre chacun. Le réel est cru, brut. Les angoisses, se cachent même dans le plus serein des êtres. Une situation originelle universelle. Mais lorsque que celui-ci percute le mur du réel, souvent avec violence, alors elles surgissent et s'imposent.
Intérieures, car elles ne s'expliquent que par la relation que nous tenons avec le réel, alors que la peur a pour cause le réel seul, non la relation que l'on entretient avec lui. Il y a donc dans l'angoisse une conscience aigüe du réel, presque une intimité avec lui.